Dure
saison que celle qui vient de finir. L'apprentissage a été très éprouvant
pour la section féminine du FC Bourges.
Objectivement,
on ne peut considérer que la différence de niveau
entre les berruyères et les autres équipes était
immense. Beaucoup de matches se sont joués sur des "petits
riens", en bien comme en mal.
L'équipe
est arrivée la fleur au fusil, sans que personne ne présage
des difficultés qui allaient survenir.
Effectif
trop juste en nombre ? Pas sur le papier, le club disposait de
31 joueuses 16 ans ou seniors, donc pouvant évoluer en
Division 3.
Qualité insuffisante
? Les rencontres de la saison passée avaient laissé voir
les points forts et les faiblesses, mais cela n'avait pas empêché l'équipe
de se qualifier lors des barrages.
Encadrement
défaillant ? Cet argument utilisé en coulisses
par certains donneurs de leçons qu'on aimerait voir plus
impliqués sur le terrain ne tient pas. S'il y a eu défaillance,
elle ne peut provenir que d'une mauvaise gestion de ce qu'est
une équipe féminine. On n'envoie pas au feu quelqu'un
qui n'a jamais commandé sans lui adjoindre une personne
expérimentée durant TOUTE la saison. Signer un
chèque et attendre le résultat n'a jamais fait
partie de la logique sportive.
Saison
de gâchis, reconnaissons-le. La section va mal mais elle
se relèvera si un réel projet sportif est mis en
place. Le FC Bourges en est-il capable et en a-t-il la volonté ?
L'éviction ubuesque du président Arnaud
Lebert au
moment des fêtes de Noël laisse planer un doute. La
section féminine
est encore trop considérée
comme un gadget et les polémiques qui commencent à voir
le jour sur l'ambition du club pour son équipe masculine
ne laissent rien augurer de bon. Il reste l'espoir et la volonté de
quelques unes de s'impliquer pour que ce qui a été bâti
en 1966 ne devienne pas une ruine.
La
Division 3 dans tous ses états
Les
galères de la réserve
Fermeture
de la fenêtre
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